Peugeot 407 Coupe
plaisir à quatre
Moins gracieuse que la 406 Coupé, ce modèle affiche un tout autre standing et des qualités routières de premier plan. En occasion, ses prétentions tarifaires deviennent nettement plus raisonnables, mais quelques points sont à vérifier.-
À partir de 12 000 €
Date de lancement : novembre 2005
Pas de restylage
Une carrosserie, six motorisations
AU VOLANT
Excellente routière
En compulsant le livret de bord, la mise en garde du constructeur sur la faible garde au sol pointe du doigt l'un des défauts de ce coupé : son gabarit.
A commencer par son porte-à-faux avant démesuré qui oblige à aborder avec précautions le moindre ralentisseur.
Rivée au sol
Assis très bas dans un fauteuil à l'ergonomie parfaite, le conducteur ne peut discerner les contours de l'auto, les aides au stationnement devenant de véritables anges gardiens. Et la visibilité de trois-quarts avant et arrière ne facilite pas l'évolution en ville.
La moindre erreur se solde par un bel accroc sur la carrosserie dénuée de protections.
Pour couronner le tout, l'important diamètre de braquage transforme les manœuvres en corvée.
Dès que la route se dégage, les dimensions de paquebot ne deviennent plus un handicap et le conducteur peut alors prendre la mesure du potentiel de la Peugeot.
Certes, comme le laisse présager le poids excessif des portes avant, la 407 n'a rien d'une ballerine.
Les trains roulants repris de la berline procurent un toucher de route exceptionnel alors que l'amortissement neutralise parfaitement les mouvements de caisse.
Avec son train avant accrocheur et sa direction ultra-précise, la 407 Coupé vire à plat.
Autre point positif, la puissance du freinage et la qualité de l'insonorisation.
Les suspensions se caractérisent par des réactions sèches sur les aspérités