Pour Peugeot,
il n'était pas facile de donner une descendante à la 406.
Cette dernière a connu un véritable succès grâce non seulement à ses qualités routières, mais aussi à sa vocation familiale.
À la surprise générale, le constructeur a changé son fusil d'épaule, puisque la 407 sacrifie l'espace à bord sur l'autel de l'esthétique.
Il se met ainsi au diapason des marques allemandes de haut de gamme (Audi et BMW en tête).
Et la réussite est au rendez-vous, puisque 70 000 unités ont été écoulées en 2005 en France, sa meilleure année de commercialisation.
Face à la Renault Laguna II, dont l'image était entachée par des problèmes de fiabilité, et à la fade Citroën C5, la conjoncture lui était favorable.Depuis, la donne a bien changé.
Les ventes se sont fortement dégradées sur ce segment où règne une très forte concurrence.
Débuts difficiles
Les prix sur le marché de l'occasion sont attractifs dans l'ensemble.
L'offre abondante l'explique en partie... ainsi que son image ternie par les avaries à répétition.
Il n'est donc pas difficile de trouver chaussure à son pied.Mais ici, il est important de bien décortiquer le carnet d'entretien.
Ne pas oublier également de consulter la mise à jour des rappels.
En effet, les modèles du début de carrière ne sont pas exempts de défauts.
Le train avant a connu son lot de problèmes et les diesels subissent les maux des technologies modernes.
Ainsi, les problèmes de vanne EGR et de filtre à particules, entre autres, sont-ils assez récurrents.
Le choix d'un modèle récent est plus judicieux.
Les ennuis sont moins nombreux, l'équipement plus riche et la finition améliorée.
En revanche, il est inutile de se rabattre sur un modèle restylé : les changements y sont mineurs.